Dans le cadre de la rénovation et de la mise en valeur du patrimoine par les bénévoles avec le soutien financier de la commune, une action a été réalisée pour la chapelle Saint-Roch, à l’Envers.
L’état de l’édifice, soigneusement restauré il y a plusieurs décennies à la demande du père Rousset est satisfaisant. Ses abords ont été dégagés des taillis qui l’entouraient, les boiseries ont été traitées à l’huile de lin.
Malh
eureusement, la réfection de la toiture en bardeaux est à envisager dans les années à venir: un appel sera fait aux bénévoles après la fonte des neiges.Rappelons que Saint Roch (1340–1379), qui fut peut-être médecin de son état, était traditionnellement invoqué au moyen-âge (et par la suite), pour obtenir sa protection contre la peste.
Il est classiquement représenté montrant du doigt le bubon (ganglion) qu’il présenta à la cuisse gauche, ayant été atteint, à son tour par le fléau, et accompagné du chien qui lui apporta du pain durant sa retraite forcée…
Un tableau de St Roch se trouve dans la chapelle St-Arnould (temporairement fermée). Il est considéré actuellement comme le saint protecteur contre les maladies infectieuses, et tout particulièrement en cas de… pandémie!
| Roch naquit à Montpellier vers 1340 et il mourut à Voghera en Italie vers 1376/1379; seul fils d'un consul de la ville et d'une mère nommée Libère. Orphelin très jeune, il fut confié à son oncle. Il étudia probablement la médecine car, pour soigner un bubon, il utilisait une lancette, instrument en usage chez les médecins de la ville (Montpellier possède depuis 1141 des écoles de médecine). À sa majorité, il distribua tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome, probablement par le chemin des Lombards (aussi appelé camino francescano - chemin des Franciscains ; c'est une partie de la via Francigena). |
